Livre des mutations

La bible chinoise



Le livre des mutations ne parle pas de miracle ni de Dieu. Il nous parle de la nature et des ses lois fondamentales.

Pourquoi le livre des mutations n’a-t-il pas besoin de vendre l’idée d’un Dieu qui accomplit des miracles ?

C’est ça qui est miraculeux !

Le livre des mutations est un pont entre la nature sauvage et la culture ancestrale millénaire. Les anciens nous transmettent des choses que nos scientifiques découvrent actuellement. Ceci veut dire que les cycles se répètent et qu’ainsi les vérités se concrétisent.

Le véritable miracle du livre des mutations est que son message vienne d’une époque où notre science était encore en gestation. Alors lorsque l’on parle de ciel antérieur et ciel postérieur, il est donc presque normal que le ciel antérieur ait été révélé après le ciel postérieur et si la roue tourne, cela veut dire que nous démarrons peut-être un second ou troisième tour de cette roue magique.

La découverte de la théorie de l’origine du bigbang au CERN en 2008, concorde parfaitement avec la théorie du Wuji qui a créé le Taiji, d’où sont issus les quatre Xiang qui ont fondé les huit trigrammes (Gua) du Yi king. Mais comme le mariage de ces deux compréhensions complémentaires de la seule et même chose ne s’est pas encore vraiment produit, on peut anticiper en disant que c’est pour bientôt. Du moins on l’espère.

Le livre des mutations a révélé tous ses secrets, mais il nous reste encore le décryptage qui est apparemment loin d’être terminé.

Cette bible chinoise est d’abord un langage codé, même si tous les caractères qu’elle recèle sont traductibles en chinois courant. D’ailleurs, même pour les chinois lettrés, le texte du livre des mutations semble être un charabia incompréhensible, car au delà de pouvoir traduire chaque idéogramme, l’interprétation des différents ouvrages existants, présente quelques confusions quand au sens réel des phrases qui y sont formées.

Sans vouloir dénigrer le sens, les traductions et les différentes interprétations du livre des mutations, disons que l’aspect mathématique pourrait être un refuge et surtout un langage universel à privilégier pour la véritable étude de ce merveilleux ouvrage.

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